Sax Quintette

Voici la VIDEO de ma nouvelle composition pour quintette de saxophones (c’est une première pour moi !).

Il s’agit d’une nouvelle version de ce premier mouvement après quelques corrections de la partition. N’hésitez pas à me donner votre avis  (belle musique /musique désagréable – harmonie savante/trop complexe, – ligne mélodique intéressante/inexistante , rythmique sophistiquée/très compliquée, etc.  🙂 

A noter : Je recherche cinq saxophonistes pour jouer cette pièce avec d’autres compositions lors d’un  concert dédié a cet instrument magnifique et si expressif. 

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Bonne écoute !

L’orgue du moyen âge

Divine surprise quand je visite cette petite église bretonne logée dans son abbaye: au fond  de l’église dans le chœur, je découvre cet instrument bizarre, très décoratif. Il s’agit d’un orgue dit positif qui semble venir tout droit du moyen âge !

 

« Cet instrument aux lignes hardiment modernes, de par sa forme en flûte de Pan, reste conforme à la plus pure tradition de l’origine de l’orgue. » nous dit un écriteau apposé au meuble.
En effet, c’est sous cette forme que furent présentés les premiers instruments qui au moyen âge étaient posés dans la cour ou la grande salle des châteaux pour les danseries, d’où son nom de « Positif». Cet instrument de divertissement servit également à faire danser sur la place lors des fêtes populaires, placé pour l’occasion sur le parvis de l’Eglise, le mur de celle-ci servant à diriger le son et s’il y avait un porche, la conque ainsi formée le propageant dans les meilleures conditions. Devant la popularité croissante de cet instrument, l’Eglise s’y intéressa et en fit un instrument de musique sacrée. Depuis lors, les orgues de nos cathédrales présentent pour la plupart un clavier dit de Positif, généralement situé près du chœur,  actionnant une réduction du grand corps de l’orgue principal dont le buffet est en général accroché au bord de la tribune pour un contact plus étroit avec la foule.

Pour plus de détails, voir L’Histoire de l’orgue 

Le Barbier de Séville

Excellente soirée à l’Opéra de Paris ou l’on donnait une Barbier de Séville complètement recarrossé avec une  mise en scène inventive et réjouissante de Damiano Michieletto : elle transpose l’action dans un immeuble coloré et vivant, avec des décors tournants qui multiplient les scènes simultanées, créant un tourbillon visuel étourdissant. Heureusement le texte et la musique sont toujours là, immuables car indémodables !
Mattia Olivieri en Figaro toujours aussi charismatique et vocalement solide incarne le célèbre barbier avec une aisance scénique remarquable. C’est un peu moins le cas de Levy Sekgapane en Almaviva qui brille néanmoins par son agilité vocale et ses aigus assurés. Isabel Leonard en Rosina, voix agile et expressive, nous  interprète « Una voce poco fa »avec humour et finesse.
La direction musicale de Diego Matheuz toute en nuances soutient brillamment les chanteurs malgré les défis scéniques. 
En bref, un barbier exceptionnel et qui fera date !

(Petite vidéo des salutations finales : 🙂 )